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Le XIII

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Dieu
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Messages : 208
Date d'inscription : 18/04/2010
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Message par Dieu Sam 3 Oct - 16:42

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Le XIII

Oh, tiens, vous voilà. Vous devez être bien surpris de nous trouver, n'est-ce pas ? Pendant des années, vous avez insisté sur le danger possible, vous en servant comme d'un épouvantail pour effrayer les masses et leur extorquer leur liberté. Vous vous êtes servis de nous comme boucliers, pour vous battre et vous abattre sans avoir à subir les foudres de la justice, cherchant à conserver votre petite image de perfection. Vous nous avez invoqués dans les affaires de meurtre et de destruction pour cacher vos petites manigances.
Mais les idées fonctionnent de la même manière que les cauchemars. Parlez-en, imaginez-les, donnez leur une représentation, un nom, une image, et vous les verrez prendre vie devant vos yeux ébahis. Et c'est exactement ce qui c'est passé. Vous nous avez appelés. Et maintenant, nous sommes là.
Vous volez aux gens leur justice. Leur savoir. Leur pouvoir. Vous les dépouillez de leur liberté d’action et de pensée, en prétendant œuvrer pour des objectifs de justice et de morale. Vous dîtes que le monde est mieux ainsi, sous votre protection, et nous disons que c’est un mensonge. Et nous allons vous le prouver par le feu. En vous appliquant votre propre esclavage.
« Vous nous avez appelés. Nous sommes là. »
Petite précision sur les Prédéfinis

Comme indiqué dans le règlement: "nous vous permettons de modifier les prédéfinis à loisir, tant que vous gardez "l'essence" du personnage". En d'autres termes pratiquement tout dans un PV est modifiable, alors n'ayez pas peur de les prendre!

Certains avatars sont négociables, et ce sera indiqué après le nom de la célébrité choisie pour représenter les personnages dans la liste ci-dessous, ou alors directement dans les informations du personnage (que vous trouverez en passant la souris sur le premier gif de la fiche de PV). Si vous cherchez une alternative à ces avatars, vous pouvez demander aux membres du staff soit dans la section du Coin des Invités si vous n'êtes pas encore inscrit, ou alors par MP ou dans la partie des Questions & Suggestions. Notez cependant que tous les avatars qui ne sont pas explicitement notés comme négociables ne le sont pas.

En plus d'avoir pour chaque PV indiqué s'il est pris ou non directement sur sa fiche, nous avons également un code couleur pour la petite liste ci-dessous: vert signifie libre et rouge signifie pris.
Histoire de l'Organisation

Ne cherchez pas chez nous une histoire millénaire, des racines ancestrales, des fondements antiques d'une organisation qui aurait vécu toute sa vie dans l'ombre. Le XIII est né à Dublin, dans une période troublée de combat de surnaturels et de conflits politiques. Plus précisément, c'est à ce moment là qu'on a commencé à parler de lui. Et qu'il a pris forme à partir de ces paroles.

Le XIII est né sous forme de rumeur, des ragots rapportés dans les bars et les ruelles sombres, un moyen d'expliquer les meurtres horribles commis dans la ville, œuvre en réalité du Conclave ou de certains zélés de la Garde qui se battaient de leur guerre idiote. On disait que c'était un rassemblement de Corbeaux, que ces meurtriers sans âme et sans cœur avaient finalement décidé de joindre leurs forces, afin d'apposer sur Dublin le sceau de leur terreur. Et vu le nombre réduit de Corbeaux connus dans la capitale irlandaise, la chasse commença. On voulait les interroger, les capturer, et plus simplement encore, les tuer. Que pouvaient-ils donc faire contre ce genre d'acharnement ?
La réponse est simple. Ils pouvaient énormément. Ce fut l'un d'entre eux qui eut en premier cette idée grinçante. Ils avaient créé un responsable pour les meurtres, une figure de destruction, de terreur et de fourberie, alors autant leur donner ce qu'ils demandaient.

Petit à petit, le plan se mit en place. L'homme avait des contacts, en Irlande et ailleurs, chez les organisés comme chez les illégaux, et pour une des premières fois de sa vie il mit l'entièreté de sa toile en mouvement. Peu de gens répondaient aux critères, et peu de gens souhaitaient le rejoindre, mais une lueur s'alluma chez quelques uns d'entre eux.
Ils traversèrent le monde pour venir le rejoindre, et ensemble ils participèrent à la première des Réunions. Ils parlèrent trois nuits et trois jours durant, discutant de la vie et de la mort, de l'ordre et du chaos, de la destruction et de la création, du grand Plan et de son absence. Et quand le soleil se leva sur le quatrième jour, les quatre premiers membres du XIII sortirent dans les rues de Dublin.

Leurs activités sont alors encore inconnues du grands public. Ils cherchaient à ne pas se faire remarquer, adoptant profil bas le temps que leur organisation se complètent. Mais ils ne restent pas inactifs cependant. Ils parcourent les rues, écoutent les nouvelles, et sélectionne les nouveaux membres, ceux qui seront dignes de faire partie des Treize finaux. Compléter l'organisation, cependant, sera un travail long et fastidieux, et ils ont donc d'un commun accord décidé de ne pas attendre.

En ces jours sombres et glaçant, le XIII a donc décidé de commencer son oeuvre.
Liste des Prédéfinis

Danner Farag▬ Le I ▬ Spectre ▬ Layne Staley [Joué]
Joyce Darlin ▬ La II ▬ Vampire Nosferatu  ▬ Jessica Stam
Damian Dovran ▬ Le III ▬ Possession fusionelle de Mordred ▬ Gaspard Ulliel
Noam Facillier ▬ Le IV ▬ Possession mortelle du Baron Samedi ▬ Giancarlo Esposito
Gwen Dagonet ▬ La V ▬ Spectre ▬ Chloë Grace Moretz [Joué]
Anja Nikolic ▬ La VI ▬ Spectre ▬ Natalya Rudakova
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Message par Dieu Sam 3 Oct - 16:42

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Joyce Darlin

Prénom : Joyce
Nom : Darlin
Âge : 29 ans
Sexe : Femme
Date et Lieu de Naissance : Plymouth, Angleterre, Janvier 1985
Race : Vampire Nosferatu
Organisation et rang : Indépendante, Corbeau
Groupe indépendant ou sociétal : Membre du XIII
Travail : Avocat d’Affaire
Avatar : Jessica Stam
« Miss Parfaite ? Peut-être. Qu'appelez vous perfection ? »
Personnage Libre
Miroir, miroir, qui est le plus moche?

Joyce Darlin est une jeune femme modèle. Enfin, ça c'est ce que vous pourriez penser au premier abord. Un bel appartement dans les quartiers riches de Dublin, un travail bien payé dans lequel elle a reçu plusieurs fois les reconnaissances de ses pairs, une plastique parfaite entretenue régulièrement assortie d'un ensemble de tenue du dernier chic... Aucune anicroche dans l'image qu'elle s'est taillée toute sa vie durant. Mais la réalité est relativement différente. Pas forcèment plus sombre.... mais vachement plus rock'n roll.

Le mot qui pourrait le plus facilement s'accoler à la mentalité de Joyce s'écrit en quatre lettres rouge sang : PUNK. Pour elle qui a vécu pendant la plus grande partie de son existence dans un carcan de règles, de tradition, de normes et d'intrigues futiles, la liberté qu'elle a découvert est un cadeau indestructible et inaliénable qu'elle compte bien utiliser à fond jusqu'au jour de sa mort. Et quel meilleur objectif se fixer dans ce cadre là que la destruction enflammée et explosive des représentations de l'autorité, de tout ceux qui veulent imposer ordres, règles, et autres manières de penser stupides ?

Certes, elle obéit quand même à pas mal de canon obligatoires des légendes vampiriques, ne serait ce qu'avec les apparences de normalité qu'elle préfère maintenir. Elle boit du sang comme tout le monde, elle a son amour interdit et impossible et elle préfère les endroits sombres et légèrement gothiques. Mais il n'y a rien ni personne qui pourra l'empêcher de faire ça à sa façon, c'est à dire à grand coup de bottes cloutées dans la gueule avec une sono grasse dans le fond.
Les cicatrices du passé, la sagesse du présent...

Que dire de la petite Joyce ? Pas grand chose d'intéressant dans cet univers rempli à ras-bord de choses étonnantes. Son père était un vampire nosferatu respecté même si fraîchement transformé, chef d'entreprise multinationale, membre respecté du Conclave, et autres mondanités. Il s'est même fait nommer Chancelier après le déménagement impromptu de ceux-ci vers l'Amérique ,dés les 6 ans de Joyce. Et même si sa mère rechignait à quitter leur terre natale, la promesse de glorieux futur était suffisante pour la faire bouger.

Pour un futur glorieux, ils s'étaient pas trompés. Richesse, reconnaissance, entourage mondains, avant même d'avoir dix ans, la jeune Joyce avait déjà tout ce dont bon nombre de filles de son âge rêve en silence. A 12 ans, elle était introduit par son père à l'univers très fermé des vampires Nosferatu. C'est grâce à lui qu'elle découvrit l'ensemble des mondes secrets, des races et des organisations, de la Société Vampirique et des groupes de loups-garou, et de toutes les manigances et intrigues politiques qui couraient sous la surface de leur vie "parfaitement normale". C'est à se moment là que sa vie changea du tout au tout. D'une manière que peu de gens auraient pu prévoir.

Elle suivit des cours particuliers en dehors de l'école. Psychologie avancée, calculs et estimations, sociologie, politique, le programme changeait jour après jour sous les ordres précis de son père. En y repensant, ça reste plutôt normal, tout parent cherche à voir sa progéniture emboîter ses pas un jour ou l'autre. A vrai dire, elle y prenait même plaisir, même si elle trouvait ça plutôt ennuyeux. Trop facile, en général. Tellement facile même qu'à son quinzième anniversaire, son père la cru prête pour une seconde révélation. La véritable raison de leurs départ d'Angleterre.

Elle avait un oncle en Angleterre. Une tante et un cousin aussi d'ailleurs. Avec qui ils avaient eut des relations plutôt cordiales, jusqu'à un certain point. Jusqu'à ce que le Conclave décide de l'élimination de ces pauvres membres du Cercle, en fait. Chose que son oncle, peu enclin à protester contre sa hiérarchie avait laissé faire, en échange d'un bien meilleur poste. Ce fut le début de la fin pour les espoirs que le Père mettait en la Fille. Bien sûr, elle n'abandonna pas ses études ni sa famille. Elle continua simplement à faire comme si rien ne se passait, pendant que les graines de l'indépendance germait à l'intérieur d'elle. Elle commençait à analyser ce que son père disait. A le remettre en question. Et ça, c'est jamais bon signe pour l'endoctrinement.

La brisure définitive se fit en 2007. Quelques jours avant la tuerie de Virginia tech. Complètement par hasard, comme quoi la vie aime parfois jouer des tours. Un amphi comme les autres, sur un sujet comme les autres, avec des gens comme les autres. Sauf une personne assise au deuxième rang, en veste de cuir et à l'air amusé. Une personne qui aurait dû être morte depuis longtemps. Son cousin Danner.
Elle fit en sorte de rentrer en contact rapidement. Elle profita d'un week-end d'absence de ses parents pour l'inviter chez eux. Pour discuter. Et cette discussion changea leur vie à tous les deux. A lui parce qu'elle lui révélât l'existence du monde secret, sa nature de Spectre, les organisation, les races, et tout le reste du problème. A elle parce que ses idées radicales changèrent sa vision du monde, faisant résonner le glas inarrêtable de la liberté et de l'anarchie dans sa tête de jeune fille enfermée. En plus de faire naître en elle ce qu'on peut appeler un "crush" assez intense.

Il partit le lendemain, lui laissant juste un numéro de téléphone et un air triste sur le visage. Elle continua à vivre de la même manière, mais avec un esprit définitivement changé. Elle était en mission d'infiltration, une bombe planquée à l'intérieur même de la société. Un rouage important, qu'elle pouvait faire sauter à tout moment. Et elle aimait ça.
Ce n'est que récemment qu'il a finit par la recontacter, pour un projet secret, quelque chose qui dépasserait tout ce qui avait été fait à ce jour. Elle quitta sa famille du jour au lendemain, leur annonçant qu'elle déménageait à Dublin pour son travail. Prit un appartement, un nouveau job, une nouvelle vie. Elle faisait partie du XIII maintenant, et jamais elle n'avait autant aimé vivre sa propre vie.
Qui sont tes amis?

Danner Farag
Fondateur du XIII

C'est mon cousin préféré. Même si les gens le traitent de fou ou de monstre, je suis intimement convaincu que c'est lui qui a raison dans l'histoire. Même s'il peut se révéler extrêmement lourd, c'est une personne que j'admire... et j'espère réellement que cette admiration est réciproque



Vladimir Ducas
Emmerdeur haut placé

Un ami de son père, et donc forcément quelqu'un de très sympathique et de très très orienté vers son bonheur. Non, je déconne, c'est encore un de ces emmerdeurs qui pète plus haut que son cul. Joyce l'a déjà envoyé boulé une fois, et elle recommencera si nécessaire. Au pire, un vieux coup de hache fait toujours des merveilles.



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Message par Dieu Sam 3 Oct - 16:43

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Damian Dovran

Prénom : Damian
Nom : Dovran
ge : 22 Ans
Sexe : Homme
Date et Lieu de Naissance : Paimpont, France, 11 Mars 1993
Race : Possession Fusionelle de Mordred
Organisation et rang : Indépendant, Corbeaux
Groupe indépendant ou sociétal : Membre du XIII
Travail : Etudiant en histoire médiévale
Avatar : Gaspard Uliel
« Il faut tuer le père, comme disait Freud »
Personnage Pris
Miroir, miroir, qui est le plus moche?

Damian n'est pas quelqu'un qu'on remarque réellement au premier abord. Juste un autre étudiant dans le flot continu de l'université. Mais si on remarque de plus près on commence à voir des choses. Ses yeux bleu et ses cheveux noir, son air plus juvénile que de nature, par exemple. Et s'ils regardent encore plus, ils voient des choses nouvelles. La cicatrice qui remonte le long de son cou, souvenir de l'orphelinat, la crispation nerveuse de ses mains gantés, ou le regard machiavélique cachée dans son regard froid. Le problème, c'est que si vous remarquez ça, vous êtes probablement déjà mort.

Une panthère. C'est comme ça que vous devriez penser Damian. S'il vous aime bien, c'est un gros chat joueur. Pas particulièrement affectueux ou grandiloquent, mais sympathique et de bonne compagnie. Dans le cas contraire... vous ne le saurez pas. Pas avant que les mailles du filet ne se referme sur vous. Attendre ne l'a jamais gêné, au contraire. Il est patient comme la roche, et c'est une de ses plus grandes qualité. Quand il frappe, il sait toujours où porter son coup, comment le tourner, et quand le placer.

Pas que ce soit un psychopathe, loin de là. C'est juste qu'il a passé du temps à essayer de rester calme, et que ce temps touche à sa fin. Il prend les choses en mains, et les règle à sa manière. Si la vie de son ancien "père" lui a appris une chose, c'est de toujours faire les choses sans traces et à la perfection. Maintenant, il ne lui reste plus qu'à s’entraîner pour la prochaine réunion de famille.
Badaboum baby, je pète le feu!



Vous avez tous entendu parler d'Arthur, n'est ce pas ? La grande légende, le mythe fondateur, les chevaliers de la table ronde et quête du saint graal contenant le sang du Christ lui-même ? Tout le monde en a entendu parler. Après tout, c'est lui qui a gagné, et ce sont toujours les gagnants qui écrivent les légendes. Et les perdants qui se retrouvent propulsés dans les ténèbres de l'antagonisme.
Arthur était mon père, et Morgane, sa demi-soeur, ma mère. Sa grande foutue erreur. Une erreur tellement gênante qu'il a essayé de se débarrasser de moi pour camoufler sa véritable nature. Pas de chance, j'ai survécu, on m'a trouvé et on m'a même donné une éducation. Il me racontait les histoire sur mon père et ses chevaliers, et je dois dire qu'à cette époque je l'adulait réellement. Je vous raconte pas mon excitation lors de mon arrivée à la cour à mes 14 ans. J'étais sûr qu'il allait me prendre dans ses bras, pleurer à la joie de retrouver son fils perdu, m'éduquer comme il aurait dû le faire si un terrible malheur ne l'en avait pas empêché.
Conneries. La seule chose qui lui importait était que disparaisse le plus vite possible de sa vue, et que je reste dans les tréfonds d'ignorance que j'aurais jamais dû quitter. Je participais à une joute, il faisait en sorte que je la perde avant même d'y rentrer. J'essayais de parler à une dame et des rumeurs de viol et d'inceste apparaissait "mystérieusement" à la cours. Je tentais de me faire des amis, mais étrangement aucun n'avait l'envie de s'approcher de moi.. ni même le droit, je suppute.
L'histoire finit avec celle de Sir Lamorak. J'ai du fuir après que la rumeur insidieuse d'un meurtre de ma part se lance à Caamelot. C'est faux, bien sûr, mais qui aurait donné du poids à ma parole contre celle du grand bon roi Arthur ? Alors j'ai fuit. Et j'ai fait ma plus grande erreur sous l'emprise de la haine. Je me suis dit que s'il ne pouvait me respecter dans l'amour, mon père me respecterais dans la crainte. J'ai rassemblé les pictes, les Gaëls et les Saxons, et je les ai menés sur Caamelot.
Et au soir du combat, je suis mort. En emportant mon père avec moi.
Pourtant, rien n’était fini. J’ai choisi de revenir, dans de nombreux enfants, toujours orphelins, tous vivant près de mon lieu de prédilection. Tous ont accomplis de grandes choses, et celui-ci ne sera pas le dernier.

Les cicatrices du passé, la sagesse du présent...

Le premier souvenir de Damian, c'est l'orphelinat. En France, en bretagne plus précisément, même si d'après le nom que lui avait laissé mes parents, ses origines étaient plus anglaises... mais bref. Pas réellement la joie mais pas un cauchemard non plus. Il faisait parti de ces personnes qui arrivent toujours à se débrouiller pour que ls choses tournent à leur avantage. Suffisamment pour éloigner les brutes et les pleurnichards, et se garder une place avec le groupe des cools. Enfin, pas trop près non plus. Après tout, il n'était pas comme "eux".
Le jeune enfant avait des rêves étranges, des visions bizarres, depuis toujours d'après ce qu'il en savait. Des vues de batailles, de combat, de joutes et d'autre bout de vie chevaleresque... Qui ne prenaient pas que la forme de visions, à vrai dire. Plutôt comme une sorte d'instinct second, qui arrivait dans les meilleures et pires situations. Et pouvait se retrouver très pratique au milieu d'une bastonnade improvisée.

Bien sûr, personne n'a décidé d'adopter ce jeune chenapan, ça aurait été trop simple. Mais il a quand même réussi à se sortir de ce trou, grâce à la gentillesse des institutions et de l'orphelinat, qui l'ont foutu dehors à 16 ans avec des bourses et un permis moto. Reprendre sa liberté hors de ce carcan stupide de monde de poche lui a permit de bonne choses, malgré le manque d'argent et d'espace vivable. D'en apprendre plus sur sa propre condition notamment. D'une part parce que il pouvait enfin satisfaire sa curiosité pour le monde et pour les gens, et d'autres part parce que cet instinct arrivait de mieux en mieux à s'imposer alors que le processus de fusion arrivait à son terme
Damian avait étudié Mordred en classe, et il ne fut pas surpris quand l'homme put finir de lui "exposer" sa vie, à travers rêves et visions. Cette rencontre final paracheva la construction défaillante de ce jeune homme repoussé par la vie. Ce monde n'était pas juste, ni même légèrement aidant, et ceux qui prétendaient vouloir changer ça n'étaient qu'un autre ramassis de connards manipulateurs à ajouter à la liste. La seule manière de se protéger de ce genre de chose était de travailler pour son propre compte. Et de ne jamais se laisser avoir.

Il avait 18 ans quand il partit en angleterre. Un train sans billet, dormir dans la gare, trouver un motel foireux, tout ça passe super facilement quand on en a la volonté. Bouger entre les villes, les pays, tomber au pays de galle, en écosse, puis en Irlande, pareil. Trouver une place à l'université aussi, d'ailleurs, ça fournit le café et les salles chauffées en même temps, juste le temps de trouver un job et de retomber sur ses pieds. En trois mois, Damian était devenu un étudiant à Dublin sans que quiconque ne se doute de rien.
En plus, la fac est un endroit avec des gens fascinant. Sur une distance de 100 mètres, on tombe sur au moins 8 ou 9 cas psychologiques intéressants, et presque autant de névroses et de psycho divers, alors forcément.. un endroit parfait pour s'essayer à l'art de la parole et de la planification, à l'amitié et à la réussite, aux trahisons et aux autres émotions. Un terrain de jeu socio-psychologique fascinant, en somme.

Il y a peu, Damian a été contacté pour un nouveau travail assez particulier. Au moins, la description du job rentre parfaitement dans son champ d'action. Et puis, ça pourra peut-être même l'aider à avoir la discussion qu'il cherche tant avec son géniteur chéri.

Qui sont tes amis?

Gwen Dagonet
Consoeur… occupante

Hmmm... Comment dire. Gwen est une jeune adolescente charmante, mais il lui arrive d'être un peu..comment dire... prenante ? Elle se passionne pour les arthuriens, et il lui est difficile d'arrêter de me bombarder de questions plus de quelques minutes. Mais c'est une bonne gamine, à part ça,et elle se rattrape sur d'autres points.



Cassandra Andrews
Psy envahissante

Une membre de la garde apparemment proche de son père, et bien décidé à ce qu'il en soit plus proche lui aussi, avant qu'ils puissent se rencontrer. Il a bien essayé de lui faire comprendre que non, ça ne l'intéressait pas, et que non merci il ne voulait pas d'aide, elle continue à venir l'emmerder. Un jour, il l'enverra probablement bouler, mais en attendant, elle se révèle quand même utile. Elle est une porte vers l'organisation de son père, et donc une ouverture vers la rencontre tant attendue.



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Message par Dieu Sam 3 Oct - 16:43

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Noam Facilier

Prénom : Noam
Nom : Facilier
ge : 47 ans
Sexe : Homme
Date et Lieu de Naissance : Port-au-Prince, Haïti, 1968
Race : Possession Mortelle du Baron Samedi
Organisation et rang : Indépendant Corbeaux
Groupe indépendant ou sociétal : Membre du XIII
Travail : Gérant d’un Piano-Bar
Avatar : Giancarlo Esposito
« Une petite danse pour les esprits ? »
Personnage Libre
Miroir, miroir, qui est le plus moche?

Drôle de personne qu'est Noam. On pourrait presque croire que ça ne tourne pas vraiment rond dans sa tête. Une minute, il est là à discuter avec vous de son ton habituel, rieur, enjoué et exubérant, et la minute suivante il semble plus immobile qu'une statue, vous fixant d'un regard glacé emprunt d'une terrible sagesse qui vous donne l'impression qu'il connaît le moindre de vos secret, que ce soient les horribles choses que vous faites dans la noirceur de la nuit ou les rêves secrets que vous vous forcez à taire pour ne pas paraître fou. Et pour être franc, c'est probablement le cas.

On pourrait dire à peu près la même chose de ses vêtements. Alors qu'il ne quitte presque jamais sa chemise délavé et sa cravate pendant la journée quand il rempli la paperasse ou se balade dans les rues, vous devriez le voir de nuit... Un queue-de-pie violet, un chapeau haut de forme, des bagues d'ivoires au doigt, avec cet attirail qui se mélange assez étrangement avec son visage carré et ridé par le temps il ressemble plus à une vision provoqué par l'alcool qu'à un réel être humain. Mais encore une fois, on ne peut réellement l'en blâmer. Après tout, il a un canon à respecter.

Le point important que nous avons manqué jusque là, c'est que Noam n'est pas réellement un humain. Plus un humain, si on veut être précis, ce qui peut expliquer son comportement plutôt incohérent... Après tout, quel humain pourrait prétendre connaitre le comportement d'un être divin ? Noam s'en fiche à vrai dire, d'être compris ou non. Il a des choses à faire, des endroits où être, et des gens à guider. Après tout ce n'est pas facile tout les jours d'être un Dieu des morts... Même si c'est souvent très amusant.
Badaboum baby, je pète le feu!

Vous connaissez le Baron Samedi ? Pauvres de vous, il n'y a pas que les grandes religions monothéistes dans la vie. Allez, un peu d'histoire. Asseyez vous confortablement, et ne faites pas attention aux zombies dans le fond.
Il appartient à la religion vaudou, cet ensemble de croyance venu d'afrique qui s'est répandu dans les colonies américaines en même temps que les bateaux négriers, se mélangeant au christianismes et à d'autres croyances étrangères. Et dans cette religion de magie et de mystère, il prend le rôle de dieu de la Mort.
Arrêtez de tremblez, et laissez moi expliquer. Le Baron Samedi est le Lwa des morts, et le père spirituel des Guédés, les esprits des morts. C'est lui qui s'occupe de la mort et de la résurrection, qui attend devant les cimetières et amène les morts vers la Guinée. Mais il n'est pas comme ces autres dieu de la mort strictes et barbants. Le Baron est un grand fêtard, un danseur de génie, et d'après les dires un amant hors-pair.
Allez, le cours est fini. Comme ça si jamais vous voyez un homme vêtu d'un costume de soirée et d'un haut de forme le soir près de cimetière, vous saurez enfin à qui vous avez affaire.
Les cicatrices du passé, la sagesse du présent...

Petite mise en place du décor. Début de la scène. Nous sommes à Haïti en 1968, et dans une petite maison de port-au-prince, le jeune Noam vient de naître. Une famille pas réellement très riche, mais pas aussi pauvre que beaucoup d'autres habitants du pays, des parents plutôt jeunes qui tiennent ensemble un petit commerce et tenaient à avoir leur premier enfant.
Le petit Noam reçu une bonne éducation, on lui trouva même une bonne nounou pour s'occuper de lui quand ses parents travaillaient tard le soir.. c'est à dire à peu près tout les jours. Alors que l'école s'occupait de lui apprendre les sciences et la logique, sa nounou lui parlait des mythes et des légendes, des dieux et des monstres de son folklore légendaire, des rites et des paroles pour parler avec eux ou les repousser. Et pour le jeune enfant impressionnable qu'était Noam, c'était tout un nouveau monde qui s'ouvrait à lui.

Bien sûr, ses parents ne disaient rien pendant qu'il se baladait le soir. Après tout c'était un passe-temps inoffensif, qu'il abandonnerait bien assez vite. Et ils avaient raison. Enfin, à moitié. Quand Noam entra au collège, il n'eut plus réellement besoin de sa vieille nounou, ni des sornettes qu'elle lui racontait le soir, et comme tout les jeunes qui se prennent pour des adultes, il se mit à repousser les contes et les mythes de son enfance. Mais les mythes ne comptait pas le laisser partir si vite.
Il avait 15 ans. Il était sorti, au grand désespoir de ses parents, rejoindre des amis pour passer la soirée, et rentrait à la lueur de la lune. Il avait l'habitude de ce genre d'escapades, qui s'étaient toujours bien passés jusque là. Sauf que cette nuit, alors qu'il prenait son raccourcis par le cimetière, il tomba sur une scène sortant de l'ordinaire. Les tonton macoutes, la milice du gouvernement, qui faisait son "devoir d'état" en luttant contre "les dangereux rebelles" à coup de crosse dans la gueule et de balle dans le ventre, profitant du couvert de la nuit pour éviter que le chef ait encore de la paperasse à remplir.
Bien sûr, ce genre d'opérations dictatoriales demande l'absence de témoins. C'est là que Noam eut de la chance. La balle lui traversa le ventre, mais sans endommager d'organes vitaux. Ils le laissèrent donc pour mort dans ce cimetière, partant en riant pour leur prochain devoir d'état.

Pour être franc, il passa près de la mort. Tout près, même. Suffisamment pour attirer l'attention du maître des lieux, qui attendait une bonne occasion pour revenir faire ses étirements parmi les mortels. Et au moment où Noam s'avançait vers le royaume des morts, le Baron Samedi en profita avec joie pour posséder en douceur un vaisseau de chair et de sang. La dernière chose qu'on entendit dans ce cimetière fut un grand rire amusé, alors que le nouveau Noam se traînait déplorablement vers l'hopital.
Il survécut, par un mélange de chance et de médecine, agrémenté d'un petit peu de puissance divine. Malheureusement, il ne pouvait plus vraiment rester dans les environs. Les chiens du président à vie devait le croire mort, et sa famille aussi. Après avoir acheté un nouveau costume et de quoi manger, il embarqua en secret sur un petit bateau en direction des états-unis, où sa nouvelle vie commencerait.

Il s'installa en Louisiane, où les gens croyaient encore en lui, et où les morts étaient encore fêtés comme il le fallait. Il apprit l'anglais, monta sa petite affaire, et fit en sorte que les gens le respectent, de la manière la plus appropriée qui soit. A vrai dire, il eut plutôt du succès. Les gens ont toujours des pulsions de vie et des pulsions de mort, et pour quelqu'un qui sait combler les deux.... Le seul problèmes étaient les visiteurs qui pensaient pouvoir le faire pencher d'un côté où de l'autre de la balance de leur monde, ou le forcer à s'enrôler dans une cause ou une autres, incapable de comprendre qu'il était au dessus de leur monde, et qu'il cherchait simplement à s'amuser un peu, et à faire son travail sans problème.
A vrai dire, un seul de ces gens ressortit de chez lui en vie, mais il faut avouer que son affaire était particulière. Il lui proposait à la fois de se venger de ceux qui étaient venu le trouver avec plus ou moins d'insistance, de faire son travail dans la joie et la bonne humeur... tout en faisant tomber un régime corrompu et des vengeurs bien pensants. Il accepta, après un temps de décision. Son affaire déménagea à Dublin, une ville moins enjouée et moins colorée, certes.. mais beaucoup plus vigoureuse à explorer.
.
Qui sont tes amis?

Alastair Grey
Pilier de Bar

Alastair est un habitué de l'établissement de Noam, à la discussion sympathique et à l'alcool violent. Parfaitement à l'équilibre entre ses pulsions de vie et ses désirs de morts, il est une âme parfaite pour le guédé en vadrouille, qui lui souffle à l'oreille des idées et des mots tout en s'inspirant de son potentiel destructeur. Il pourrait même faire un membre du XIII, au besoin...



Reagan O'Reilly
Jeunette insouciante

Pauvre jeunette. Inconsciente de sa nature, inconsciente de sa vie, et pourtant déjà lancée vers la mort. Le Baron a eut pitié d'elle, en quelque sorte, elle qui ne fait la faite que pour se voiler à la douleur. Alors il s'est approchée d'elle. l'a destabilisé, et s'est amuser à l'invité à sortir. Depuis, ils boivent ensemble de temps en temps. Et en chasseur patient, Noam attend que les maitres de la petite rappliquent pour les faire tomber dans son piège.



Adèle Aznar
Cliente Surprenante

On croise des centaines de choses étranges dans les bars de la ville, mais peu aussi étranges que Adèle Aznar. la personne a attiré l’œil du baron, se demandant de quoi il retournait autours de cette étrange personnage. Les îles contre le vieux continent, les deux possessions ne sont pas du même monde, mais on réussit à trouver un terrain d'entente commun composé de discussions sur la mort et la beauté, d'alcool et d'oubli nauséeux dans la splendeur du matin.



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Message par Dieu Sam 3 Oct - 16:43

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Anja Nikolic

Prénom : Anja
Nom : Nikolic
Âge : 30 ans
Sexe : Femme
Date et Lieu de Naissance : Octobre 1985, Belgrade, Serbie
Race : Sorcière Servarum (Spectre)
Organisation et rang : Indépendante, Corbeaux
Groupe indépendant ou sociétal : Membre du XIII
Travail : Coiffeuse
Avatar : Natalya Rudakova
« Buvons aux lendemain sans noms, mes frères ! »
Personnage Libre
Miroir, miroir, qui est le plus moche?

Anja n'est pas vraiment une femme belle. Bien sûr elle a son charme propre avec ses yeux bleus lignés de noirs et ses cheveux rougeoyants, mais elle reste quand même très éloignée des canons de beautés actuelles. Au formes pulpeuses et aux tenues provocantes elle préfère les corps sculptés et athlétiques et les vêtements amples et confortable. Après tout, elle a toujours eu l'habitude de devoir bouger vite, et on fait difficilement ça avec des chaussures à talon. De plus, elle ne se sent pas le besoin d'impressionner les autres ou de faire tourner la têtes aux quelques mâles qu'elle croise.

Après tout, les tueurs à gages sont rarement invités aux soirées mondaines, même ceux du niveaux de la rousse. De plus, vu la noirceur de son humour, elle aurait probablement une prime sur sa tête une dizaine de minute après le début de la soirée. Encore une fois, Anja s'en fiche. Rester seule ne l'a jamais dérangée, que ce soit par envie ou simple manque de compagnie. "Mieux vaut marcher seul que mal accompagné" comme on dit. Même si elle a trouvés à quelques moments de sa vie des gens dignes de recevoir sa confiance et son amitié, ce genre de personnes sont souvent difficiles à maintenir en vie.

Les gens ont tendance à mourir vite dans son entourage, il faut bien l'avouer. La croisade qu'elle mène contre les surnaturels et les organisations n'y est sûrement pas pour rien, vu le nombre d'ennemis qu'on peut se faire en ce bas-monde quand on énerve les bonnes personnes. Et cette fois-ci aussi, Anja s'en fiche. Mieux vaut qu'ils ne soient qu'une poignées contre le reste du monde. Ça rééquilibre le combat.
.
Badaboum baby, je pète le feu!


Anja est une sorcière Servarum, et plus précisément une Spectre. Son pouvoir, comme vous le savez fort bien, est donc de voir la nature de chacun, même si celui-ci la dissimule derrière quelques artifices et d’étranges déguisements. Mais n’ayant pas vraiment eu le temps de mieux connaitre sa famille, et n’ayant pas non plus l’envie de rester trop longtemps en société, elle n’a rejoint ni covent ni autre groupe, développant par elle seule les pouvoirs dont elle a été dotée. Elle est devenue adroite à leur usage, il faut bien l’avouer, même si elle a tendance à s’emporter et à voir ce qu’elle aimerait voir, et non ce qui est.
Les cicatrices du passé, la sagesse du présent...

Naître au milieu d'une guerre assure toujours le spectacle dans le sens où on est sûr que ceux qui y survivent auront une vie spectaculaire. La mort de Tito et les troubles de l'ancienne Yougoslavie ne forment vraiment pas l'équivalent d'un bon terrain de jeu. Enfin, ça ça dépend comment vous voulez élevez vos gosses. Pour peu que vous ayez voix au chapitre, du moins.
Les parents d'Anja sont morts lorsqu'elle avait 7 ans. Un obus, un truc con, un éclat dans la tête. Blam, plus papa et plus maman. Ce sont des combattants serbes de croatie qui l'ont trouvé sur le bord de la route, en train de pleurer à côté des cadavres. Ils se sont concertés quelques secondes, et l'ont ramené à leur camp, faisant ce qu'ils pouvaient pour elles, pendant que la jeune fille pleurait toute les larmes de son corps.

A 10 ans elle tenait un fusil entre les mains. A 12 ans, elle se faufilait au front pour la première fois, au grand dam de ses sauveteurs. A 15 ans, elle avait déjà sa petite réputation. La mort rouge, une tueuse de génie, experte au fusil de sniper, indécelable sur le terrain. On la disait capable d'abattre un bataillon entier sans qu'on puisse localiser sa position. Ce n'était peut-être pas totalement exagéré. Sa précision au fusil était magnifique, et sa capacité à se cacher splendide. Elle était mortelle à tout égard, et semblait pouvoir abattre deux hommes d'un seul coup.
Ce que les autres n'ont jamais su, c'est qu'ils étaient deux à manier les armes. Elle et un une autre légende du fusil, un jeune homme de son âge qui répondait au nom de Danner. C'était avec lui qu'elle parlait le plus, qu'elle osait même rigoler, qu'elle utilisait le terme amis... Ils formaient un sacrément bon duo, jusqu'à ce qu'il disparaisse, du moins. La guerre reste la guerre, c'est à dire une pute pire que l'enfer.

La guerre finit peut de temps après. Les gens retournèrent à leurs familles, à leurs champs et à leurs usines. Mais quand on n'a connu que les combats et la mort durant toute sa vie, à quoi peut-on bien retourner ? Quel avenir pour une jeune tueuse que les combats avaient amoché au point de lui filer des hallu ? Rien. A part celui de continuer à tuer, pour d'autres maîtres que ceux d'avant.
Elle s'"établit" vers l'âge de 19 ans, à Belgrade. Ce n'était pas ceux de sa profession qui manquait, entre les conflits mafieux, les anciennes querelles et les nouveaux règlements de compte... Le seul problème était ces hallucinations qui se renforçaient. des silhouettes qui flottaient, des gens pas tout à fait gens, des sensations et des flashs étranges.....bah.

Enfin, "bah" ce fut sa réaction pendant un temps. Jusqu'à cette mission, au milieu de l'hivers. Elle devait buter le chef d'une petite entreprise locale. Pour faire simple.. ça ne se passa pas bien. Il était fort, très fort, et rapide aussi. Elle se laissa déconcentrer. Se fit capturer. Il l'"interrogea" en détail, et ce fut ce qui lui sauva la vie. Elle lui parla des hallu.
Ce n'était pas des hallucinations au sens propre. Il le lui apprit, en échange de ses services. Après tout, une Spectre pouvait se révéler utile pour un jeune ambitieux de la Garde. Il lui parla longuement, des races et des organisations, des criminels surnaturels qui prospèrent, de la guerre par le feu contre le feu, de la manipulation des états, des libérations de peuples et tout ce genre de conneries.

Elle l'écouta. Et quand il eu finit de parler, elle le tua. Si ce que ce connard disait était vrai, ça voulait dire que sa vie entière n'était qu'une conséquence de leurs manipulation, à lui et aux autres de son espèces. Ils allaient voir ce qu'ils allaient voir.
C'est à partir de maintenant que ça devient flou. Il est plus dur de retracer les pas d'un Corbeau déclaré que d'une jeune fille innocente. On sait juste que les branches des organisations serbes commencèrent à perdre très rapidement des membres, et que cette perte s'est étendue aux pays proches.

Étonnamment, en 2014, les "pertes" s'arrêtèrent. Il parait que la jeune femme a revu un ami d'enfance, et qu'elle l'a suivi jusqu'à Dublin, pour discuter de leur projet secret en plus de leur réunion d'ancien camarades. Ça la change un peu de la froideur de l'Est et du manque de compagnie, pour le meilleur comme pour le pire.
.
Qui sont tes amis?

Gwen Dagonet
Petite Idiote

Anja est toujours surpris qu'une fille comme ça fasse partie du XIII. Elle parle tout le temps, trop, raconte des salades en permanence, est beaucoup trop jeune pour faire ce genre de chose... Bon, Danner semble la trouver bien pour le boulot, donc il faut la supporter, mais ce n'est pas une raison pour être amicale. Même si au fond d'elle, la rousse a plus envie de voir la gamine mener une enfance normale que de lui mettre des baffes.



Maximilian Griffin
Chasseur sachant chasser

Anja considère Max comme un vieil ami. Un ami qu'elle n'a jamais rencontré et qui s'évertue à essayer de la caler en taule, mais quand même. Il est rare de trouver des types ayant de la jugeotes et apte à manier subtilement informateurs, embuscades et mensonges. Même si elle réussit encore à lui échapper, elle sait qu'il peut toujours la coincer, et cela la fait sourire. Surtout qu'elle sait qu'un jour il finira au mauvais bout du pistolet, et qu'elle aura le plaisir personnel de lui loger une balle dans la tête



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