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[EVENT] Are we burning our friendship away? [feat. Danner]

Garde
Prue A. Jones
Prue A. Jones
Messages : 484
Date d'inscription : 13/02/2015
Age : 30
Mon personnage : Prue Abigail Jones
Race : Possession fusionnelle de John Smith, un médium
Groupe sociétal ou indépendant : Aucune.
Date de Naissance : 30/10/1992
Âge actuel : 22 ans
Situation amoureuse : Célibataire
Emploi dans le monde des humains : Étudiante en Philosophie, dernière année de master
Informations : Prue vient d'intégrer la Garde et est encore en plein entraînement, cherchant ses marques.
Elle ne vient pas d'Irlande.
 https://greater-good.forumsrpg.com/t105-prue-a-jones-you-have-me http://greater-good.forumactif.com/t183-prue-a-jones-restless-souls-wander-where-they-don-t-belong http://greater-good.forumactif.com/t182-prue-a-jones-the-flow-of-time-is-always-cruel  

Message par Prue A. Jones Lun 12 Oct - 15:34

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Are we burning our friendship away?
feat. Danner Farag
He holds the gun against my head, I close my eyes and bang I am dead. I know he knows that he’s killing me for mercy...


La peur de perdre un être cher. C'était quelque chose qui vous prend au ventre, qui vous détruit quelque peu de l'intérieur, une peur qu'elle a prit plusieurs semaines à digérer. Certains ont vu qu'elle n'allait pas bien, son frère la première, quelques personnes à l'entraînement aussi. Prue a prétexté un peu de fatigue et voilà tout, la reprise des cours, l'entraînement de la Garde, à force de courir dans tous les sens. Mais en réalité, c'était surtout ses soupçons envers Danner et son lien avec ce XIII, et ce lien avec Joyce et Noam qu'elle savait être venus à Dublin. Quelque chose se tramait ici, et elle savait qu'avec les menaces proférées par ce fameux XIII, tout le monde était sur le qui-vive.
Mais elle surtout, elle se demandait toujours et encore s'il n'y avait pas anguille sous roche. Si celui qu'elle considérait comme un ami, un ami proche qui plus est, qui lui avait sauvé la vie plusieurs fois ces deux dernières années ne serait pas le responsable de tout ce bazar. La jeune femme savait très bien à quel point il détestait les organisations, savait qu'il avait une manière de s'insinuer dans les esprit des autres par le seul biais de ses mots. Et c'est bien pour cela que même si elle le considérait comme un ami, elle s'était toujours méfié un peu de lui, des flammes qu'elle voyait en le touchant, de ces visions de son enfance dont elle ne lui a jamais parlé. Il faisait en sorte de la toucher le moins possible depuis qu'il connaissait exactement comment marchaient ses pouvoirs. Et cela lui mettait aussi la puce à l'oreille.

Parfois Prue se demandait si d'une manière ou d'une autre elle comptait pour Danner. Après tout il avait toujours été présent quand elle avait besoin d'elle, toujours répondu à son appel, et quelque part elle savait qu'elle en ferait de même pour lui, bien qu'elle n'était pas toujours en accord avec sa manière de penser. Mais aujourd'hui, le sentiment qu'elle avait dans son ventre était le témoin et le symptôme de ce qui se passait actuellement. Prue n'était plus si sûre de ce qu'elle devait faire, de lui, d'elle-même. Son allégeance aurait dû être tout entière à la Garde, et dès ses premiers soupçons elle aurait dû dire à quelqu'un, à David par exemple, qu'il était probablement à l'origine du XIII. Qu'elle connaissait au moins trois de leur membre, tout du moins le pensait-elle. Bien sûr, la brune n'était certaine de rien, peut-être aussi une raison pour laquelle elle n'avait accusé personne, mais d'un autre côté elle n'était pas certaine que sa loyauté n'était qu'à la Garde.
Danner était son ami. C'est ce qu'elle se répétait à elle-même. Au moins se devait-elle se lui donner le bénéfice du doute. Mais est-ce qu'à présent qu'elle était membre d'une de ces organisations qu'il abhorrait tant, Danner lui donnerait le même traitement ? Prue n'en était pas si sûr, et pourtant il avait répondu à son SMS qu'elle lui avait envoyé. Mais un numéro masqué. Elle savait que c’était lui, mais le fait qu'il se soit mit à se cacher, à lui répondre anonymement en put qu'inquiéter la jeune fille. S'il se cachait c'est que quelque chose se tramait. Et lui donner rendez-vous dans un église, en lui précisant de venir seule… c'était inquiétant. Comme s'il ne lui donnait aucune confiance. Comme s'il pensait se faire prendre dans les mailles du filet de la Garde. Elle avait eu un pincement au cœur en lisant ce message. Un pincement qui s'ajoutait à cette sensation de malaise qu'elle avait eu tout le week-end.

Prue vint cependant ce mardi soir. 21H25. Elle avait de l'avance, mais d'une certaine façon elle s'attendait à le voir déjà, l'attendre. Il était ce genre de personne après tout, à être là, à vous attendre, à vous regarder arriver de ses yeux inquisiteur qui voyaient tout, tout le temps. Mais il n'était pas là. Alors elle s'assit simplement sur un banc de l'Église et regarda droit devant elle, vers l'autel au Dieu auquel elle ne croyait pas. Les églises la rendaient toujours mal à l'aise. Elle se demanda un instant si Danner le savait, avait choisi ce lieux sciemment, pour la garder en dehors de sa zone de confort. Mais peut-être pas. Peut-être qu'il se disait simplement que, dans un lieu saint, ses supérieurs à elle n'oseraient rien faire.
Et ainsi, Prue attendit dans le silence, regardant parfois son téléphone, relire le message, vérifier l'heure. 21H35. Danner était en retard, et quelque part cela l'inquiéta d'autant plus. Parce qu'il était rarement en retard. Prue se demanda alors si on l'avait suivi, si on avait su ce qu'elle faisait ce soir, ou alors si Danner, simplement vérifiait qu'elle était bien venue seule. Mais enfin elle entendit ses pas venir depuis derrière elle, des pas qu'elle reconnaîtrait entre mille, pour les avoir entendu tant de fois. L'homme qui marche. Au final, le nom qu'il s'était donné lui sied bien. Elle en se retourna même pas vers lui lorsqu'il se glissa sur le banc.

« Tu es en retard. »


Pas de reproche, juste une constatation. Prue rangea son téléphone dans sa poche, se tourna vers lui. Il était comme toujours, le visage impassible, ses yeux allant discrètement de John que Prue savait virevolter quelque part proche de son épaule, à son propre visage. Toujours le même vieux Danner. Comme ça, en le voyant, on ne suspecterait même pas que quelque chose à changé, qu’il avait planifié quelque chose, qu'il avait crée tout ce remue-ménage. Si elle ne le connaissait pas aussi bien, le malaise de la jeune femme aurait pu disparaître. Mais au final, est-ce qu'elle connaissait vraiment Danner ?
Tout d'un coup elle avait l'impression d'être redevenue cette étudiante effrayée qui fuyait ses pouvoirs. D'être revenue en arrière et d'avoir envie de prendre ses jambes à son cou. Bizarre, sachant que c'est le Spectre devant elle qui avait changé la donne complètement, lui avait permit de passer le rite initiatique, de mieux comprendre le monde qui l'entourait. Comme s'il reprenait ce qu'il lui avait donné, comme si elle n'était soudainement plus digne de recevoir ses enseignements, maintenant qu'elle avait un certain Arthur comme mentor.

« Le XIII, c'est toi. »


Encore une fois, pas une question. Tout d'un coup c'était devenu une certitude. Au final tout y menait. Les coïncidences ne pouvaient pas en être. Ce n'était pas possible comme ça. Ce n’était pas possible que ce ne soit pas lui. Mais d'un certain côté, la jeune femme voulait se prouver le contraire. Elle voulait que Danner lui prouve le contraire. La contredise. Il voulait l'entendre de sa bouche, ou alors qu'il lui montre de son plein gré. C'est bien pour cela qu'elle avait prit avec elle la canne de John. Qu'elle la tenait dans sa main droite, lui permettant de ne pas avoir de vision, du tout, alors même que Danner s'était assit sur le même banc qu'elle. Quelque part, c'était peut-être même pour cela qu'il s'était assit à côté d'elle. Et Prue n'était pas prête à lâcher l'artéfact, à moins qu'il ne lui demande. Parce que d'un certain côté… elle ne voulait pas savoir.
Corbeau
Danner Farag
Danner Farag
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Message par Danner Farag Lun 12 Oct - 21:40

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Are we burning our friendship away

La Lutte ne souffre d'aucun sentiment humain. Il faut se sacrifier pour ce en quoi on croit juste. Qu'importe ce que les autres pensent de vous, car vous agissez pour le bien
"Je suis désolé. On m'a retenu."


Il s'assit sur le banc à côté de prue, lui laissant assez de distance pour respirer, mais pas assez loin (l'espérait-il) pour paraitre distant. En face d'eux, l'autel se dressait dans toute sa majesté, imposant sur eux son imposante présence. Il ne croyait pas en dieu, du moins pas en cette figure omnipotente, omnisciente et omnibénévolente qu'adorait les chrétiens, mais les églises avait toujours réussient à lui transmettre cet étrange sentiment d'humilité et de spiritualité que leur simple architecture arrivait à suggérer. C'était des lieux de calme tant qu'elles n'étaient pas remplis, et des lieux de spiritualités tant que personne n'y parlait. Peut-être pas le lieux de rencontre le plus propice pour une amie, mais un bon lieux quand même.

il avait trouvé son sms étrange. Pressant. Ils avaient passé un long temps ensemble aux états-unis, et ils s'étaient à vrai dire assez peu parlés depuis. Il savait qu'elle s'entrainait à la Garde, et qu'elle même ne savait pas ce que lui faisait. Et pourtant soudainement elle avait besoin de le voir en vitesse. Soit c'était une déclaration d'amour ridicule digne d'un mauvais drama étudiant, soit elle avait quelque chose de grave à lui annoncer, soit c'était un piège. La première idée était ridicule, la troisème toujours à envisager. C'est bien pour ça qu'il était en retard, il avait pris le temps d'inspecter un peu le quartier, de se balader tranquillement, et de discuter avec les locaux. Mais elle était entrée seule dans l'église et personne ne l'avait suivi, elle devait donc bien avoir quelque chose à lui dire.

Il attendit simplement qu'elle hausse la parole. Et quand elle le fit, il ne leva même pas un sourcil. Elle le connaissait bien. au point que c'était devenu dangereux. Il se fichait comme une guigne de ce qu'elle faisait de sa vie et de ce qu'elle choisissait de croire. Il n'était pas là pour forcer les gens à croire ce qu'il croyait juste, mais... en quelque sorte, elle venait de le menacer. Pas directement, et peut-être pas consciemment, mais quand même. Elle lui annonçait qu'elle savait, qu'elle pouvait le dénoncer, qu'elle pouvait mener la chasse à l'homme contre lui. Et pourtant il resta calme. Il ne haussa même pas les épaules. Elle ne lui avait pas posé de questions, mais elle attendait quand même une réponse. Qu'il nie, peut-être, qu'il lui explique, qu'il lui justifie ses actions, ou même qu'il révèle être un monstre horrible sous ses dehors mondain. Il ne fit rien de tout ça.

"Oui. Enfin, non. Nous sommes plusieurs, je ne fais que coordonner le mouvement."


Il fit une petite pause. Souffla un peu.

"J'imagine que tu ne m'as pas fait venir que pour entendre cette confirmation ?"


Il n'avait plus rien à dire. Au pire, elle repartirait et informerait ses supérieurs, leur confirmant ce qu'ils savaient déjà. Et il devrait ensuite s'occuper de son cas. Au miuex... et bien elle discuterais. Et peut-être qu'il arriverait à lui faire entendre raison. Pas forcément à la faire rejoindre la lutte, mais au moins à lui faire comprendre son point de vue. Elle était intelligente, après tout... elle comprendrait la révolte, elle comprendrait la liberté, elle comprendrait pourquoi ils devaient lutter, même si ça signifier jouer les méchants.

Garde
Prue A. Jones
Prue A. Jones
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Date de Naissance : 30/10/1992
Âge actuel : 22 ans
Situation amoureuse : Célibataire
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Informations : Prue vient d'intégrer la Garde et est encore en plein entraînement, cherchant ses marques.
Elle ne vient pas d'Irlande.
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Message par Prue A. Jones Mar 13 Oct - 17:55

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Are we burning our friendship away?
feat. Danner Farag
He holds the gun against my head, I close my eyes and bang I am dead. I know he knows that he’s killing me for mercy...


Sa gorge se noua instantanément lorsqu'il confirma. et voilà.- C'était dit. Son ventre eût un soubresaut, elle avait envie de vomir. Ou pleurer. Probablement les deux. Soudain cette certitude devint comme une fatalité. Prue savait qu'elle avait perdu. Quoiqu'elle choisisse de faire à présent elle avait perdu. Choisir entre se taire et avouer. Entre perdre Danner en tant qu'ami et perdre sa propre conviction. Parce qu'elle savait que ce qu'il faisait était mal. Que poser des explosifs, menacer de tout exploser, sauf si dix personnes étaient tuées était exécrable. Mais elle savait déjà ce qu'il allait dire.
Le combat. La cause. Les organisations qui jouaient aux marionnettes. La jeune femme savait tout ça, elle avait su depuis le premier jour qu'il détestait ce système, l'exécrait au plus haut point. Il allait dire que des gens meurent tous les jours à cause des organisations, que ce n'était que leur rendre la monnaie de sa pièce, qu'il était une résistance nécessaire. Et quand bien même elle était au sein de ce système, il savait qu'elle comprendrait. Et le pire c'est que c'était vrai. Prue l'avait assez entendu parler pour savoir que ce qu'il disait était juste, et pourtant, sa manière d'agir sonnait si faux.

Après un court instant de silence, alors qu'elle l'avait fixé incrédule, alors même qu'il lui posa sa question, elle se sentait soudainement si lasse. Abandonnée. Fatiguée. Triste. Lasse, tout simplement lasse. Elle posa ses mains sur le pommeau de la canne de John et y posa sa tête, soupirant, espérant que d'expirer dénouerait sa gorge. Évidemment, ça ne marchait pas.
Et sa question lui tira un petit rire triste. Si elle ne l'avait fait venir que pour lui poser la question? Mais bien sûr que si. Prue avait vainement espéré qu'il lui dise qu'elle se trompe, qu'il n'était pas à l'origine de tout ça. Elle tourna la tête lentement vers lui, toujours posé sur ses mains. Pas de sourire sur ses lèvres. Rien.

« En faite, si. En faite, si, Danner, je t'ai fait venir juste pour ça. Parce que j’espérais que Joyce, Noam, toi et je ne sais pas qui d'autre de tes amis n'avaient pas mis ma tête à prix. »


Ce n'était même pas de la colère. Prue aurait pu, mais elle savait aussi que ce n'était pas contre elle. Peut-être qu'il croyait qu'elle avait assez de ressources pour réussir à échapper à toute personne qui décidait qu'elle serait une des 10 têtes que le XIII avait demandé. Peut-être même qu'il croyait qu'elle l'appellerait au secours si tout d'un coup on tentait de la tuer à cause de cette histoire. Ou peut-être qu'il s'en fichait tout simplement, car après tout, comme il disait, les gens mourraient tout le temps pour beaucoup de cause, et elle avait choisi la sienne.
Prue expira, se releva, lâcha la canne de John en la laissant se cogner contre le banc d'en face. Elle glissa ses deux mains dans ses cheveux, se dit que si Dieu existait, elle lui botterait bien le cul pour ces trois dernières années. Et pas de vision. Rien pour l'aider. Merci John.

Dans le silence, elle regarda Danner pendant un moment. Elle ne savait plus vraiment quoi faire, quoi dire. La jeune femme était soudainement perdue, mais elle devrait presque en avoir l'habitude maintenant. Et puis, elle ne savait pas ce qu'il voulait entendre, lui. Est-ce qu'il n'avait que réfléchi à sa réaction? Est-ce qu'il pensait qu'il devait à présent s'occuper d'elle? Qu'elle partirait informer la Garde dans même un regard en arrière? Mais en réalité, elle était déchirée dans un énorme dilemme, et elle savait bien qu'elle ne pouvait en parler à personne. Elle n'aimait pas se sentir aussi seule.

« Je ne peux pas te promettre que je ne dirais rien, mais je n'avais pas l'intention de le faire en venant ici. Je te demanderais bien pourquoi, mais je connais très bien tes raisons. Mais la manière de faire... »


Si Prue avait commencé sa phrase en le regardant droit dans les yeux, ils se perdirent dans le vague. Danner savait déjà qu'elle détestait sa manière de procéder. Mais elle savait aussi ce qu'il allait dire. Que parfois il faut jouer les méchants. Il l'avait déjà dit, ça, une fois, alors qu'il leur sauvait la vie à tous les deux d'un cartel à leur trousses. Elle ne lui avait plus parlé pendant près d'une semaine. Ça avait dû être agréable pour le voyage, mais au final, elle avait accepté que Danner était ainsi. Et elle devait soit l'accepter encore une fois, soit décider que cette relation n'était pas saine du tout.
Elle ne l'était probablement pas, de toute façon. Mais c'est une relation que Prue chérissait, malgré tout.
Corbeau
Danner Farag
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Message par Danner Farag Mar 13 Oct - 22:28

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Are we burning our friendship away

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Danner se retourna vers elle. Il savait que lui parler ne servirait à rien. Elle n'avait pas envie de comprendre, pas envie de réfléchir. Son monde était simple. Elle ne connaissait pas la souffrance de se retrouver avec une balle dans le flanc à prier pour sa mort. Elle ne connaissait pas rage de voir des Dieux décider que votre permi de vivre est expiré. Elle avait eu une existence urbaine, tout au plus, persuadée que ses souffrances étaient les plus fortes que quelqu'un puisse ressentir, et agissait en conséquence. Elle n'était pas à blamer pour ça, car elle était ce que sa vie avait fait d'elle, autant que ce que sa vie avait fait de lui. Mais pourtant, elle méritait une explication, parce qu'elle était là, au moins, même si elle ne l'écouterais pas.

"Dans ce cas, tu sais  tu m'accuses à tort. Je n'ai pas mis ta tête à prix.
J'ai un point à prouver. J'espère pouvoir révéler un jour aux gens les mensonges et les contradictions des gens qui se sont imposés comme leurs chefs.
Ils parlent de maintenir la paix et la justice, tous ensemble pour le bien de tout le monde. S'ils disent vrai, tu n'as rien à craindre, car ils ne sacrifieraient jamais des gens pour ça, non ? Si c'est le cas, j'aurais tort, et on me prendra, ce que j'aurais mérité pour mon erreur.
Mais tu sais très bien ce qui vas se passer. Chacun pour soit, et tout le monde s'attaque. La preuve, tu viens ici dans cet état d'esprit. J'ai pu assiter à la défaite d'un mercenaire, payé par la Garde pour tuer quelqu'un."


Il sortit une cigarette de sa poche. Pendant quelques secondes, il la fit jouer entre ses doigts, la regardant d'un regard triste, se demandant s'il allait l'allumer ou non. Finalement, il la jeta par dessus son épaule et se laissa glisser en arrière sur le banc, s'installant plus confortablement sur ces morceaux de bois si bien conçus pour la pénitence.

"Tu es née dans le système, uen vie dure, certes, mais de société. Et pourtant je suis sûr que tu peux réfléchir assez pour t'en rendre compte.
Mes parents ont essayé de protester pacifiquement, cherchant la vérité pour pouvoir aider les hommes. La Garde les as brûlés, et l'incendie a failli me tuer. J'avais 10 ans.
J'ai essayé de partir, de me retirer du système. On m'a pourchassé. j'ai essayé de dire non, on a voulu me tuer. Alors j'en suis venu au fait. Il est impossible de discuter pacifiquement avec ces gens là.
Tu n'approuves pas ma manière de faire. Je sais. Mais on m'a interdit d'en utiliser toute autre. Je ne fais qu'agir selon les règles qu'ils ont fixés, les règles qu'ils m'ont donnés. Haïs moi si tu le veux, vends moi si tu le souhaites, je ne te retiens pas, tu as choisi ta voie comme tu étais libre de le faire. Mais comprend que ça ne m'aideras pas à changer d'avis."


Il la regarda, elle qui se torturait, visiblement en plein dilemne. Il n'avait pas moindre idée de ce qui l'avait poussé à parler de ses parents. Cela faisait des années qu'il n'y avait pas pensé. Etonnament, il n'avait pas eu de mal à en parler. Etrange. peut-être était-ce à cause de son pouvoir de vision. Le Corbeau baissa les yeux sur ses mains, et, lentement, retira ses moufles. Il se leva, se tourna vers Prue, et lui tendit sa main dénudée.

"Je ne te demande pas de comprendre. Je ne te demande pas d'approuver. Je ne te demande même pas de ne pas me détester. Mais sache que si tu veux passer, tu es toujours la bienvenue."


Garde
Prue A. Jones
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Elle ne vient pas d'Irlande.
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Message par Prue A. Jones Ven 13 Nov - 10:41

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Autant Danner avait beau lui dire ce qu'il voulait la croire, autant Prue ne le croyait qu'à moitié. Elle avait bien rencontré durant son entraînement des personnes bien plus zélées qu'elle qui ne voyaient la mort qu'une façon d'apporter la justice. et bien qu'elle ait apprit ces dernières années que sauver des vies à tout prix n'était pas toujours la meilleur solution, elle savait aussi que tuer à tout va tous ceux qui faisaient le moindre crime, même selon une morale stricte, n'était pas non plus le plus proche de la justice. Mais ce qu'elle en croyait pas, c'est que la Garde avait engagé un mercenaire pour faire sa sale besogne: ils avaient bien assez de Spécialistes plus que ravis de faire le sale boulot.
Le jeune femme n'aimait pas vraiment ce côté plus sombre de son organisation, bien qu'on lui ai encore et toujours répété que c'était nécessaire parfois. Elle se disait toujours que Danner pensait un peu pareil, que parfois, pour atteindre son but, il fallait faire de mauvaises choses. Mais alors, est-ce que ça ne faisait pas de lui et des autres membres de ce groupuscule "terroriste" les même "monstres" que ce que les organisations étaient? Danner était peut-être un rebelle, un anticonformiste qui voulait faire tomber les dirigeants de ce monde, mais parfois elle se demandait si ce n'était pas plus mal, une sorte de protection en tant que surnaturel. Lui ne parlait que de mal, de privation de liberté et de secret, des guerres et de la douleur, Prue voyait un peu de paix, de sécurité et de personnes qui comprenaient ce que tu étais et ce que tu voulais dans ce monde.

Peut-être que ce tiraillement interne aurait pu durer encore bien longtemps, alors qu'elle s'apprêtait à lui répondre que, malgré tout ce qu'il pouvait dire, Prue avait peur car les rancœurs des organisations les unes envers les autres, ou même pour les sociétés et les groupes entre elles étaient vieilles, aussi vieilles parfois que les possessions et les êtres qui les constituaient, et que ce n'était pas tant des idéaux de chacune des organisations qui l'effraient plus que ses membres, parfois agressifs et rancuniers, qui profiteraient du chaos généré pour s'entre tuer.
Mais ces mots ne sortirent jamais. Simplement parce que Danner lui dit enfin ce que sa vision voulait dire, lui sortit enfin la réponse aux flammes qu'elle voyait en le touchant, inlassablement. Il avait toujours semblé que ces flammes étaient le plus grand mystère qui l'entouraient, un mystère qu'il ne voulait pas voir dévoilé, un mystère qui se répétait encore et toujours à chaque fois qu'elle le touchait lui, ou un des objets qui lui appartenait. Les flammes encore et toujours qui étaient une question au bord des lèvres de la jeune fille, qu'elle n'avait jamais osé poser parce qu'elle pensait qu'il ne voulait rien dire, vu qu'il faisait tout pour éviter le contact avec elle, et par extension ses visions.

Et si jusque là elle évitait le regarde de son aîné, elle se tourna alors subitement vers lui, le fixant droit dans les yeux, ne serais-ce que pour vérifier qu'il ne mente pas. Mais même si elle ne savait toujours pas repérer quand il mentait ou non, à ce moment elle su qu'il dit la vérité. Et pourquoi pas après tout? Elle savait bien que ce genre de personnes existaient. Elle savait bien que la Garde n'était pas le gentils que l'on retrouvait dans les livres pour enfant. Les gentils ça n'existait pas, ou plus. N'avait-elle pas elle-même laissé mourir des gens? Prue n'était très certainement pas un héros, mais elle tentait toujours de faire de son mieux pour aider les autres. Mais elle ne pouvait pas aider Danner, pas directement, pas lorsque ce qu'il était en train de faire allait autant à l'encontre de ce à quoi elle croyait. Il avait beau lui dire qu'elle était dans le système, et il avait beau voir juste, elle ne pouvait que condamner ses actions.
Pourtant, c'était la gorge nouée et une certaine tristesse qu'elle ressentait à ce moment, pour lui, pour le petit garçon qui, dans les flammes, avait perdu ses deux parents. Perdu son innocence et sa confiance avec. Il s'était crée un mur, mais Prue avait l'intime conviction qu'aucun mur n'était insurmontable. Il aurait beau ne pas être d'accord avec elle et ne aps changer d'avis, et elle aura beau faire pareil, ils étaient, d'une certaine façon, lié. Ou alors il ne lui aurait jamais dit ce qu'il venait de dire, il ne lui aurait jamais laissé une chance. Et même si dès à présent leur relation allait devoir être entourée d'une aura de méfiance, simplement parce qu'ils avaient choisi de se positionner différemment, soit. Mais avant ça elle devait savoir quelque chose.

« Dan, est-ce que les explosifs sont réels ? »


La jeune femme le regarda droit dans les yeux, mais pour toute réponse, il lui montra simplement ses mains dénudées, ne lui demandant pas de comprendre, d'approuver ou de ne pas le détester.... mais l'invitation était claire.
Prue se leva, comme si cette invitation était solennelle, lui demandait d’imiter le mouvement, et elle glissa sa main dans celui de son ami. Le premier flash qui vint fût les flammes, comme toujours, mais à présent elle avait plus de maîtrise. Pas celle-là, montre-moi autre chose. Et à cette pensée, pour une fois, la vision changea.

Prue se retrouvait dans une pièce qu'elle ne reconnaissait pas, un entrepôt peut-être, mais elle voyait Danner qui marchait vers une table éclairée, vraiment la seule lumière de la pièce. Une forme était penchée dessus, sur plusieurs choses de tailles variables. Les explosifs.
Filant derrière Danner, Prue s'approcha de la table et confirma ses suspicions, deux tas différents, qui paraissaient pourtant identiques. Une rouquine était penchée en train de s’affairer alors que le corbeau s'approchait de sa démarche habituelle. La jeune Jones ne reconnait pas la femme, mais elle comprend qu'elle fait partie du XIII et semble être une vieille amie de l'homme. Il lui demande s'ils exploseront. Elle montre le premier tas, Prue observe, compte. Quatre. "Eux, oui." Quatre, c'est le même nombre que ceux qui avaient déjà explosés. "Et eux..."


Et c'est la fin. La vision se termine. Prue laisse échapper un gémissement, entre la rage et le désespoir. Eux quoi? Eux feront encore plus de dégâts? Eux non? Qu'est-ce que la majorité des autres explosifs avaient de différents? Qu'est-ce que cette femme voulait dire.
Elle empoigna la canne de John, tentant de forcer une vision, tentant de forcer à voir la suite, à savoir, mais rien n'y fit. De colère, elle jeta la canne et lâchant Danner et hurla. Ça venait du fond du cœur, elle en avait tout simplement marre, de ne pas savoir, malgré ses visions, de ne pas connaître la vérité, les faux semblants, les secrets. Elle aurait espéré qu'une fois la Garde intégrée, on arrêterait de lui cacher des choses. Mais apparemment, c'était simplement humain de vouloir garder des secrets.
Elle se laissa retomber sur le banc pourtant si inconfortable de l'Église, se calma un moment, fixant la crois qui portait une représentation du Christ. Prue se tût un moment, s'attendait à ce que Danner parte, mais en même temps n'en avait pas envie. Et alors, ça sortait, tout seul:

« Tu crois en Dieu ? Je veux dire... avec tout ce que tu vois, tous ces Dieux qui possèdent des humains, est-ce que tu crois qu'il y en a un ? Au-dessus de tout ça, qui nous observe ? »


Une pause, un souvenir. L'image de sa mère lui revint. Celle d'être allée dans des églises plusieurs fois, de son enterrement avec le prêtre. Son père avait beau être, sa mère était croyante. Sa mère croyait en un Dieu et lui disait toujours qu'il veillait sur les Jones. Sur elle, son père, sur Erec et sur Prue.

« Ma mère était croyante. »


C'était pour ça qu'elle détestait les églises. Elle avait beau ne pas croire, elle n'avait jamais cru aussi loin qu'elle s'en rappelle, comme son père. Plus de scepticisme qu'autre chose. Est-ce qu'Erec croyait encore? Avait-il jamais cru en Dieu? Ou alors est-ce que cette croyance c'était éteinte en même temps que leur mère?
Et Prue se mit à pleurer.
Corbeau
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Message par Danner Farag Sam 14 Nov - 21:14

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Are we burning our friendship away

La Lutte ne souffre d'aucun sentiment humain. Il faut se sacrifier pour ce en quoi on croit juste. Qu'importe ce que les autres pensent de vous, car vous agissez pour le bien
L'enfer venait de se déchainer. Il ne savait pas ce que Prue avait vu, mais la réponse n'avait pas l'air de lui avoir plu. Ca, plus d'autres choses certainement, venait de faire éclater la valve de sécurité qui lui permettait encore d'avoir un air cohérent.
Des cris, des pleurs, de la rage. La canne jeté au loin, bien sûr, sa main repoussée au loin. Il s'attendait presque à ce qu'elle l'attaque, essai de le frapper ou l'insulte simplement, mais elle n'en fit rien. Elle se contenta de hurler. Et quand tout fut fini, elle s'écrasa sur le banc à côté de lui.

Il ne dit rien. Il n'avait rien à dire. Lui réveler la vérité était trop dangereux, et se lancer en multiples formules véhémentes ou adoucissante n'aurait servi à rien. Si elle avait besoin de craquer, qu'elle le fasse. Ca l'aiderait probablement. Pendant ce temps, Danner se contentait de regarder l'église, de profiter de la réverbération du son sur ses parois centenaires à l'entretien minimal et à l'histoire tragique.
Il attendait qu'elle prenne la parole, sans savoir ce qu'elle allait bien pouvoir dire. Peut-être qu'elle lui annoncerait qu'elle voulait rompre tout lien avec lui. Peut-être qu'elle dirait l'avoir mal jugé. Tout dépendait de ce que sa vision lui avait montré, chose sur lequel il n'avait pas le moindre contrôle.

Quand elle parla, il l'écouta sans un mouvement. La question était... étrange, mais pas dénuée d'intérêt. Au vu de tout ce qui ce passait dans leurs vies en ce moment, Dieu était bien un des grands piliers vers lequel les gens pouvaient se tourner. Et puis, dans une église, assis devant la représentation de son fils, la question était de circonstance.
Surtout vu la raison. Sa mère.... elle ne lui en avait que très peu parlé. La seule chose qu'il avait appris sur elle était son décés assez tôt dans la vie de Prue. Qu'elle en parle maintenant ne présageait rien de bon. Mais elle avait posée une question, et même si elle semblait plus réthorique qu'autre chose, Danner se devait d'y répondre.

"Hum.... C'est une bonne question."


Danner se laissa retomber en arrière, dans une position plus confortable sur ce siège qui empêchait toujours de l'être. Il ne s'était jamais réellement posé la question, à vrai dire, mais cela ne l'empêcherait pas de répondre sa vérité.

"Je n'en sais rien. J'ai toujours vécu sans me préoccuper de savoir si quelqu'un me jugeait là haut. Peut-être qu'il y est, peut-être qu'il n'y est pas. Mais au final, je suis pas sûr que ce soit important.
Qu'il y soit ou pas, il y aura toujours des gens inspirés par son nom pour faire le bien autour d'eux. Il y aura toujours des gens qui se sentiront réconfortés lorsqu'ils lui parleront, lorsqu'ils seront sûr que leurs problèmes finiront par se régler. Peut-être que d'une certaine manière, il existe de cette façon là..... L'important n'est pas de savoir si quelqu'un vas juger notre bonté là-haut, c'est d'agir comme si c'était le cas."


Les mots étaient venu tout seul. Parce qu'après tout, c'était ce qu'il pensait. Les dieux apportés par les religions étaient mauvais par essence, mais un dieu réellement omnibénévolent, qui n'édicte pas de règles arbitraires sur ce qui est bien ou ne l'est pas... ma foi, ça pouvait réconforter les gens sans effets pervers.
Pour lui, c'était trop tard pour y croire. Il avait fait sa vie sans lui, et ce n'est pas une découverte qui se fait comme ça. Mais pour d'autre, peut-être que cela pourrait aider...

"Je pense qu'au final, la question, c'est de savoir ce que tu veux faire de ta vie...."


Garde
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Informations : Prue vient d'intégrer la Garde et est encore en plein entraînement, cherchant ses marques.
Elle ne vient pas d'Irlande.
 https://greater-good.forumsrpg.com/t105-prue-a-jones-you-have-me http://greater-good.forumactif.com/t183-prue-a-jones-restless-souls-wander-where-they-don-t-belong http://greater-good.forumactif.com/t182-prue-a-jones-the-flow-of-time-is-always-cruel  

Message par Prue A. Jones Ven 15 Jan - 21:40

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Are we burning our friendship away?
feat. Danner Farag
He holds the gun against my head, I close my eyes and bang I am dead. I know he knows that he’s killing me for mercy...


Un son étranglé sortit de la bouche de Prue alors que Danner lui répondit que c'était une bonne question. En réalité, elle avait voulu ricaner, un rire jaune, mais entre ses larmes et son cri de plus tôt qui avait laissé sa gorge tant nouée que rauque, le son qui était sortit d'elle n'avait rien d'un rire, ni même d'un hoquet.
Mais l'homme à ses côtés ne semblait pas en prendre compte, alors qu'il se mit en arrière, se rapprochant alors d'elle qui pleurait encore en fixant la croix du fond de l'Église, portant son regard dans la même direction qu'elle. Ils n'avaient pas vraiment besoin de se regarder, tout du moins lui ne le faisait pas, probablement pour lui laisser quelque peu l'intimité de ses larmes qu'elles commençait à sécher du revers de sa main, alors que Danner s'était lancé dans son explication.

En réalité, sa réponse ne l'étonnait pas du tout. Après tout, ne s'étaient-ils pas rencontré alors qu'il avait suivi un cours de philosophie avec elle? Il avait beau avoir été sur Kant, dans le temps qu'elle avait prit pour le connaître, elle avait remarqué qu'il connaissait la Philosophie, avec un grand P, et y portait un certain intérêt. Peut-être étais-ce parce qu'il était, dans un sens, un philosophe du surnaturel, avec des idées et des lignes morales, qui semblaient parfois quelque peu floues à la jeune femme. Mais il n'était nul à douter que Danner était parfaitement dans son élément sur ce genre de questions.
La rhétorique, la philosophie, la morale, la manipulation, on en revenait souvent à ça avec lui, aussi subtile que cela soit. Pourtant on pouvait toujours espérer une vérité quelque part, ou tout du moins Prue savait que Danner lui donnait toujours tous les éléments, même si cachés, même si les faits durs et concrets lui étaient cachés. Il lui avait après tout donné la possibilité de savoir de quoi il en retournait, lui avait donné la possibilité de s'éloigner, de l'écouter ou de se fermer à lui. Parfois, comme plus tôt, elle avait prit sa main tendue. D'autres fois la méfiance qu'elle éprouvait au regard du personnage la poussait à l'ignorer.

Les vues de Danner sur Dieu ne lui donnait rien de nouveau, rien de concret, aucune information nouvelle. Elle savait bien qu'il était pour le libre-arbitre, et savoir que lui-même n'y croyait pas vraiment, tout en se laissant la possibilité ouverte, ne l'étonnait pas plus que cela. Prue avait un mot pour cela, mais ça aurait été une autre étiquette que Danner aurait simplement déchirée. En général, il n'aimait pas avoir un mot attaché à la peau, n'aimait pas les qualificatifs, et le plus souvent, arrivait à les détruire en miettes si on lui en laissait l’opportunité.
Mais Danner était avant tout une personne qui vous faisait perpétuellement remettre en question. Prue avait bien vu comme elle permettait à des surnaturels de s'ouvrir à ce monde nouveau, à comprendre ce qui les entourait, simplement en leur posant les bonnes questions, en utilisant les bonnes phrases. Cela avait autant quelque chose de magique que d'angoissant, de fantastiques et horrible à la fois, de savoir que par de simples mots, une suite de phrase, il pouvait chambouler toute votre vie. La jeune Jones aurait du avoir l'habitude, avec le nombre de fois où Danner avait opéré sa "magie" sur elle, mais la dernière question de l'homme lui fit l'effet d'une gifle. À nouveau.

Elle n'avait beau pas forcément être dirigée vers la jeune femme, une simple rhétorique quant à sa propre question sur Dieu, de dire que c'était à l'humain de choisir de savoir ce qu'il voulait faire de sa vie, mais pour Prue cela avait quelque chose de plus existentiel que ça. De plus profond. Car cela la forçait à se questionner elle-même.
Que voulait-elle faire de sa vie? Ces dernières semaines elle avait l'impression d'aller dans la bonne voie, de faire tant ce qu'elle voulait faire que ce que voulait faire John dans son esprit, mais avec l’épuisement et les questions qui tournaient dans son esprit la faisait se questionner. Était-elle vraiment sur la bonne voie? Il n'y avait aucun doute, autant pour elle que pour ceux de la Garde que son sens de la moral et de la justice la poussait à sauver des vies, à faire le bien, mais est-ce que l'organisation était vraiment ce qui lui fallait? étais-ce vraiment aussi sûr que ce qu'elle l'avait pensé quand le XIII pouvait mettre une si grande menace au-dessus de leur tête?

Tant de question sans réponse qui lui tournaient dans la tête, et elle ne pouvait qu'exclure John de ce questionnement, parce qu'elle savait déjà que l'homme avec qui elle partageait son cerveau aurait les mots pour la calmer et la convaincre, tout comme Danner avait les mots qui la remettaient en doute. Mais en soi n'était-ce pas sa vie? À elle de répondre à ces questions, seule? On pouvait peut-être la forcer à se les poser, mais il semblait que leur réponse disparaissaient dès qu'elle ne faisait que les effleurer des doigts. Et plus que jamais ça la fatiguait, tant et si bien que pour une fois elle ne voulait pas y penser.
Tout ce qu'elle pouvait faire alors, c'était de retourner la question à Danner, même s'il ne la lui avait jamais posée, même si ce n'était même pas l'effet qu'il avait escompté. Il n'avait probablement pas espéré créer une crise existentielle, que ce n'était qu'une phrase pour dire que même si Dieu existait, c'était à l'homme de savoir ce qu'il voulait faire de sa vie.

« Et qu'est-ce que tu veux faire de ta vie ? Quel est ton but final ? »


Enfin, Prue s'était tournée vers lui, observant son profil silencieusement alors que les échos de sa voix résonnaient encore dans l'église vide, les traces de ses larmes encore humides. Mais elles ne coulaient plus. Et en attendant la réponse, pour une fois, c'était le silence. Il n'y avait plus de questions, plus d'angoisses, plus de rage. Juste le silence dans l'attente d'une réponse, mensonge ou vérité peu importe.
Il lui fallait du silence, et pour une fois il était en elle.
Corbeau
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Message par Danner Farag Dim 17 Jan - 1:07

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Qu'est ce que tu veux faire de ta vie. Qu'est ce que tu veux faire de ta vie. Qu'est ce que tu veux faire de ta vie......
La question semblait avoir fait réfléchir Prue. plus qu'il ne s'y était attendue. Et surtout, il ne s'était pas attendu à ce qu'elle lui renvois la question. Il n'y avait, à vrai dire, jamais vraiment réfléchi. Qu'est ce qu'il voualit là maintenant, il pouvait le dire. Ou le menait ses actions actuelles, il le savait aussi. Mais à plus long terme, pour sa vie... bonne question.
Après tout, si on en revenait au coeur de l'affaire, Danner n'existait pas. Enfin, manière poétique de parler. Danner n'avait jamais existé autrement que par la présence des autres. Si personne n'interagissait avec lui, il disparaissait, et revenait quelque part où il pouvait de nouveau faire surface. Quand on l'attaquait, il répondaiit, quand on l'aimait, il répondait, quand on lui parlait il parlait... mais en dehors de ça....S'il avait commencé la lutte du XIII, c'était juste pour rendre aux organisations la monnaie de leur pièce, et non par quelque grande pensée philosophique qui l'aurait mené à un but ultime et transcendantal.

Il regarda prue dans les yeux. Il ne pouvait lui mentir. Elle le savait très bien. Mais en même temps il ne savait pas vraiment quoi répondre. Quel était son but ultime... il lui en fallait bien un après tout, il ne pouvait pas se permettre de juste exister comme ça en vagabondant. Elle ne l'aurait compris, ou elle ne l'aurait cru.  Elle aurait dit que c'était un mensonge ou qu'il n'était là que pour foutre la merde dans ce cas là... Et surtout il n'avait pas l'impression d'être un homme sans but.
Il essaya, dans sa tête, de répéter le moment où il disait ne pas en avoir, mais tout sonnait faux. Non, définitivement, il y avait quelque chose quelque part, quelque chose dont il n'avait pas forcément conscience, mais qui le gardait en mouvement. S'il continuait à réapparaitre après chacune de ses disparitions, c'était bien que quelque chose le forçait à revenir toujours de l'avant....

Faire le bien ? Cliché et faux.
Redresser la société ? Tissu de connerie.
Renvoyer leur propre violence aux gens ? Peut-être, mais ce n'était que parti du tout.
Le chaos ? Nan, rien de plus qu'un effet secondaire.

Danner se creusa la cervelle, réfléchissant, faisant remonter à lui tous ses bous de souvenirs entassés dans sa caboche. Les rencontres du XIII, les disputes avec Amanda et David, la découverte et le travail autour du pouvoir d'Alice, les discussions avec Prue, la joute verbale avec Jake, le... cas Eden, les discussions philosophiques avec Damian, et tout ces autres souvenirs plus vieux et plus enfouis... la fée morgane, les loups-garou, et toutes ces autres choses.
Et quand il eut finit de se souvenir, il sut qu'il n'avait plus besoin de chercher. L'abrutis. C'était simple pourtant comme réponse, proche du cliché. Tellement proche qu'il avait eu besoin d'un flashback pour la trouver, comme un héro de shonen manga à la noix.

Danner sourit.

"Tu vas trouver ça idiot"


Sa voix était faible et douce, presque murmurée. Il s'étonna lui même. C'était si différent de sa voix habituelle. Sa tête, baissée vers le sol, contemplait ses pauvres pieds qui se trémoussaient dans une représentation corporelle de la gêne.

"Les gens. Je veux connaitre les gens. Et pas seulement comprendre des bouts de psychologie ou des mécanique de foule. Je veux écouter la vie des gens, comprendre leurs idées, les challenger sur leurs passions et leurs croyance, les énerver et les conforter, voir ce qu'ils produisent dans ces moments de doutes. Car ce sont eux qui ont les meilleurs idées et les meilleurs expériences. Ce sont eux qui font ce que je suis. Au final, j'ai juste envie d'entendre leurs histoires"


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Elle ne vient pas d'Irlande.
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Message par Prue A. Jones Mar 19 Jan - 23:52

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Le silence s'étirait, mais ce n'était pas ce qui allait gêner Prue. Elle ressentait un calme soudain, bien qu'à côté d'elle, Danner se raclait le fond du cerveau, cherchant une réponse à une question qui, au final, n'était pas si simple que cela. Après tout, qui s'était jamais posé la question - vraiment posé la question - de ce qu'ils voulaient faire de leur vie? De leur but? Il était clair que l'on faisait des plans, que petit on voulait avoir un métier, qu'on voulait avoir des enfants ou être marié. Mais quel était le but, la finalité de tout ce que l'on faisait, plus qu'une série d'ambitions?
Mais la jeune femme ne se posait aucune de ces questions, elle attendait simplement la réponse de Danner, observant ses traits de profil qui ne trahissaient rien de ce qui se passait en dessous. Et la jeune femme ne faisait que le regarder, laissant le silence pourtant opressant de l'Église s'insinuer en elle, jusqu'à voir les bords du sourire de Danner qu'elle lui rendit.

Elle trouverait ça idiot? Très certainement pas. Ce qui avait un rapport avec Danner - ou le but des gens en général vraiment - n'avait jamais rien d'idiot. Ce n'était peut-être pas toujours calculé comme on aimerait bien le croire, peut-être pas toujours tout à fait impulsif non plus, mais ça n'avait jamais rien d'idiot.
Pourtant, la réponse de son ami, l'air gêné, yeux fixés sur ses pieds, étonna la jeune Jones qui alors... éclata de rire.

C'était plus un rire nerveux vraiment, les nerfs qui lâchaient une deuxième fois dans la soirée, un rire qui la plia en deux et qui la faisait hoqueter alors qu'elle essayait de reprendre de l'air. Prue n'arrivait pas à s'empêcher, à laisser son rire faire des échos qui se pourchassaient entre les carreaux des vitraux, les colonnes et les bancs. Elle ne se moquait pas de lui, loin de là, et elle tentait tant bien que mal de se reprendre, se tenant d'une main les abdominaux, encore parsemé de soubresaut, et l'autre qui tapotait gentiment la cuisse de Danner.

« Désolée, je... »


Prue s'essuya le coin des yeux, un large sourire encore sur les lèvres, les dernières traces de son hilarité passant encore le bout de ses lèvres, alors qu'elle se relevait et tentait de se calmer, reprenant son souffle. Elle ne voulait pas vexer l'homme qui était encore assis à côté d'elle et qui s'était ouvert à elle, même si c'était pour lui dire des choses qu'elle avait toujours su - ou plus ou moins.
Posant une main sur l'épaule de Danner, elle lui offrit un sourire qui se voulait gentil - mais qui avait encore un peu du rire en lui, ce qui n'aidait pas vraiment l'effet - et lui dit:

« Ce n'est pas ridicule du tout. Je... c'est juste que... je le savais déjà ? »


Prue gloussa encore une dernière fois, avant de tapoter légèrement l'épaule de Danner, encore tout sourire. C'était impressionnant à quel point elle le... connaissait. Elle savait comment il fonctionnait, ce qu'il pensait, alors que lui-même ne s'en était jamais rendu compte. Ils avaient leur quiproquo, leurs malentendus, leurs disputes, mais il était certain que Prue avait autant de connaissances sur Danner, que lui en avait sur elle.
C'était quelque chose de différent à sa relation avec Eden, il n'y avait pas eu de secret depuis le début (surtout parce qu'il est dur de cacher quoi que ce soit à un Spectre, d'autant plus s'il est perspicace), il n'y avait pas eu d'attentes. Des besoins, peut-être, surtout de la part de Prue, mais c'était une amitié qui s'était faite, au final. Peut être pas avec toute la confiance qu'elle aurait dû avoir, mais la complicité était là, et la connaissance de l'autre aussi.

La jeune femme secoua doucement la tête, tentant d'effacer son sourire stupide que Danner lui avait donné - très probablement par inadvertance vraiment - et regarda rapidement autour de l'église, tentant de retrouver la canne de John. Le malaise qu'elle avait alors ressenti en entrant dans les lieux revint alors, et maintenant que l'ambiance c'était quelque peu calmée - et surtout Prue à vrai dire - elle n'avait qu'une envie: de sortir de cet endroit sacré. Elle n'y était que trop peu à l'aise, et elle préférait marcher. Danner ressentait peut-être aussi besoin, lui qui était après tout un marcheur invétéré.
Ainsi, elle se leva du banc, glissant devant Danner et allant deux rangées plus en arrière, ramassant la canne noire au pommeau d'argent du sol, la faisant tourner dans ses mains pour voir s'il y avait des dommages. Rien du tout, même pas une égratignure: c'était réellement un artéfact qui retenait quelque chose de magique. Quelque part, elle avait encore du mal à penser que cette simple et vieille canne appartenait à celui qui partageait sa tête, encore moins l'idée que cette canne puisse avoir un quelconque pouvoir magique. Mais c'était pourtant le cas.

La canna bien en main, elle revint vers Danner, observant une dernière fois la croix où se trouvait le Christ, les vitraux colorés et les rangées de chandelles pour les prières, avant de se tourner vers son ami et chuchoter:

« Viens; sortons d'ici. Marchons. »

Corbeau
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Message par Danner Farag Lun 25 Jan - 23:20

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Danner regarda Prue, un air étonné dans le regard. Puis un sourire apparu sur ses lèvres. Il haussa les épaules, et suivit la jeune femme dans son rire à gorge déployé. Le Corbeau ne savait pas réellement pourquoi il riait, mais l'ambiance était déjà bien lus détendue qu'auparavant. Apparemant ce qu'il avait dit était, comme il l'avait pensé, plutôt stupidemoins cela l'avait été suffisament pour que Prue ait de quoi rigoler.

Mais comme tous les bons moments l'éclat de rire eut une fin. Danner, la tête jeté en arrière et Prue qui se tenait les abdo et lui tapotait gentiment les cuisses, tout deux essayant de reprendre leur souffle. Et finalement, quand tous deux réussirent à recommencer à parler, elle lui expliqua la raison de son rire. C'était étrange certes, mais d'un certain côté, ça faisait sens. Elle était une des peronnes vivantes qui le connaissait le mieux. A l'exception de Anja et Joyce probablement. Il était bien normal qu'elle ai deviné des choses sur lui que lui même n'avait jamais approché. En même temps, il n'avait pas approché grand chose lui même. D'un air amusé, il lui glissa

"Désolé de t'avoir fait perdre ton temps alors. C'est juste que j'ai jamais trop eu le temps pour l'introspection. J'agis beaucoup en fonction des autres, au final, pas trop pour moi."


Il sourit d'un air gêné. Après tout, il venait de lui faire une sorte d'aveu de faiblesse, chose qu'il ne faisait pas généralement. Il se tut et se contenta de la suivre alors qu'elle sortait de l'église. Le ciel dublinois était beau. La nuit avait pris entièrement possession du monde, semblant même amoindrir la lumière des quelques lampadaires qui tapissaient les rues. Les badauds n'étaient nul part, dans cet horaire étrange à la frontière entre la fin de la vie des diurnes et le début de celle des nocturnes. En dehors de cette église, ils étaient seuls, comme si le monde entier leur appartenait. Le poid du sacré et des lourds murs de pierre avait quitté leurs épaules, et ils étaient libres de battre de leurs propres ailes.

"Tu as des plans pour finir la soirée ? Tu souhaites que je te raccompagne chez toi ?"


Il eut un petit regard taquin et sourit, révélant ses dents blanches dans le noir de la nuit. Il aurait bien aimé dire que les rues n'étaient sûres pour personnes, mais la blague eut été de mauvais goût. Cependant, c'était vrai. La nuit de dublin n'était jamais vraiment sûre, pour les surnaturels comme pour les autres. Et étonnament, Danner aurait bien pu être triste s'il était arrivé quelque chose à la petite Prue.
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